Ecole à la maison

Semaine 4 – PS MS

Lundi 6 avril

ça y est, nous commençons la 4ème semaine de confinement et donc d’école à la maison. Qui aurait pu imaginer cela il y a 1 mois et demi, quand nous reprenions sereinement le chemin de l’école après deux semaines de congés d’hiver?

Pour ma zone, il s’agit de la dernière semaine de classe avant les vacances de printemps. Je reprendrai les partages de mes programmes une fois les vacances passées, en espérant que l’école reprenne très vite ensuite.

Voici donc le travail pour la journée de demain. Pour les MS, j’ai ajouté deux fichiers identiques « cartes coccinelle », la différence étant qu’un des deux fichiers permet de ne pas utiliser trop d’encre à l’impression 😉

Pour la séance de phono, je propose une nouvelle fois aux parents les superbes cartes de « Ma petite maternelle » (les syllabes d’attaque) que vous pouvez retrouver ici.

Bon courage pour cette nouvelle semaine ! (Je vous rappelle que les partages pour les journées de mardi et de jeudi sont à retrouver sur ce même article!)

Mardi 7 avril

Voici le travail pour la journée de mardi !
Petite précision pour les familles de MS : les cartes de phono viennent du même document que celles d’hier, il suffit simplement de sélectionner les cartes commençant par « che » ou « cou ».
Bon courage!

Jeudi 9 avril

Mots croisés du printemps !

Et voici le dernier planning de la période ! Et oui, pour ma zone, les vacances arrivent vendredi soir. Je ne publierai donc plus de plannings pendant deux semaines, par contre j’essaierai de vous partager le document d’idées d’activités pour ces deux semaines de vacances confinés. En espérant que le retour à l’école arrivera rapidement après ces vacances.

Bon courage à tous !

15 réflexions au sujet de “Semaine 4 – PS MS”

  1. Je comprends votre implication et apprécie votre travail.
    Mais c’est parce qu’ il y a tellement de familles qui ne pourront pas vous suivre que cela me gêne.
    Vous postez sur votre blog le travail d’une maîtresse.
    Et les parents ne le sont pas. Ils ne peuvent pas nous pas faire à la maison ce que nous faisons en classe.
    Et de ce fait nous aggravons les inégalités.

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    1. Evidemment, je comprends et partage ce dilemme. Je ne suis moi-même convaincue d’aucune solution : continuer à avancer dans les apprentissages ou proposer seulement des révisions.
      Je propose des choses loin d’être parfaites, mais qui contentent les familles de ma classe (et c’est mon seul but) : tous les retours sont positifs, les documents sont maintenant pris en main et maîtrisés. Les familles les plus « isolées » sont suivies particulièrement et me disent que tout va bien et qu’elles parviennent à faire une partie ou toutes les activités proposées. Je pense avoir réussi à instaurer un climat de confiance entre les familles et moi-même (je connais certaines familles depuis plusieurs années maintenant), donc ce que je propose ici convient à ma classe, mais ne conviendrait probablement pas à d’autres classes.
      Et il est évident qu’une fois de retour à l’école, tout ce qui a été vu pendant le confinement sera retravaillé en classe, avec les outils adaptés et les enfants les plus fragiles seront pris en main, comme nous le faisons toujours.

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    2. Madame, ce travail est proposé et chacun est libre de l’utiliser ou pas. Pour ne pas défavoriser certains enfants, il faut en priver d’autres ? Est-ce véritablement juste de niveler notre système scolaire par le bas….pour ne pas defavoriser les autres,? Voilà pourquoi notre système scolaire est à la déroute et voilà pourquoi les écoles privées florissent. Ne faudrait-il pas plutôt aider les plus défavorisés à réaliser ce type d’exercices et ne pas culpabiliser les autres ?

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    3. Je ne suis pas d’accord, nous sommes sur un niveau maternelle pas collège ou lycée !
      Le niveau de vocabulaire est simple et les consignes claires. On demande aux parents de faire classe à la maison il faut donc des documents en conséquence.

      Un bon dialogue avec les familles permet de rassurer les parents qui ont peur de mal faire. Le matériel est simple et ne demande pas nécessairement une imprimante il est facilement réalisable avec quelques feuilles seulement. De plus les parents ont un seul enfant à gérer, pas trente ! C’est justement une chance en ce moment pour les enfants car les parents ont du temps pour eux.

      J’ai pour ma part l’impression que depuis le confinement, les parents se rendent beaucoup plus compte du travail effectué au quotidien avec les enfants. Des difficultés éventuelles et des mauvaises habitudes que pouvait prendre leur enfant. Certains parents se sont interrogés pour la première fois des tracés à l’envers de leur enfant. Ils s’aperçoivent aussi que savoir compter, ce n’est pas juste réciter la comptine numérique mais que c’est tellement d’autres choses !

      Les inégalités sont là, elle le seront toujours mais ce n’est pas niveler par le bas qui va arranger la situation !

      Je remercie le travail de Maîtresse Pauline car ayant un triple niveau (quadruple si je comptais mon TPS), je suis un peu submergé entre les différentes préparations. Il m’arrive donc de piocher dans ses préparations pour mes petits bouts.

      Continue ce que tu fais ! Et merci encore de m’aider dans mes journées !

      Encore une fois, un grand merci !

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      1. Je suis complètement d’accord avec toi sur tout ce que tu dis. Et comme tu dis : les parents (même ceux qui travaillent encore!) ont découvert des nouvelles compétences chez leur enfant, ils découvrent ce qu’ils font en classe, et je pense que c’est valorisant pour tout le monde.

        En tout cas, je suis ravie que mon travail puisse t’aider un peu avec ce triple niveau (!!!), j’imagine le travail….
        Bon courage à toi, et merci pour ton message.

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  2. Merci pour votre travail et je suis moi-même confrontée au même dilemme quant aux familles isolées ou sans moyen informatique. Cependant, on ne peut pas laisser nos familles sans nouvelles et sans s’impliquer un minimum. Il est exact que nous devons créer un lien de confiance avec elles et rester disponibles. Ils ne sont pas enseignants mais ils sont parfaitement légitimes à proposer des idées d’activités que nous leur donnons.
    Ne rien faire serait pire

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    1. Exactement. Et je garde un lien fort avec mes familles plus « fragiles »: je les rassure beaucoup et leur conseille de privilégier telle ou telle activité selon le besoin de leur enfant. Ce ne sont pas des machines, ils font comme ils peuvent avec les moyens qu’ils ont ! L’important est qu’aucun ne se sente mis à l’écart pour des raisons de compétence ou de matériel.

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    2. Bravo, toujours rien pour nous. Si ce n est les doc de l académie ou du cned. Résultat, on pioche pinterest, google etc… ca aggrave bien plus les inégalités et au final ce n est sûrement pas du tout adaptés car nous ne sommes pas enseignants. Entre ceux qui font rien, ceux qui font trop, niveau variété on ne sait pas. Quelle quantité de graphisme proposé? De lecture? Qu est ce qu ils avaient vu en classe?? On ne sait rien. Je préférerai cent fois avoir une maîtresse impliquée.

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      1. C’est vrai que programmer les apprentissages n’est pas inné, c’est un apprentissage que nous faisons en temps qu’enseignant, donc je comprends bien que ce ne soit pas évident pour des parents non-enseignants. J’espère vous apporter quelques pistes en tout cas.
        Bon courage !

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